Je te salue Marie
Mercredi 13 mai 2015, par Méditations & Prières
//Je te salue Marie !
Marie, c’est un nom ordinaire.
Un nom tout simple, un nom qu’on chuchote.
Marie, fais ceci ; Marie, fais cela.
Marie toujours servante.
Marie, tellement discrète.
Marie ! Myriam de Galilée !
Je te salue, Marie, pleine de grâce.
Marie fleur et Marie fruit.
Je te salue, Marie, pleine de vie,
Pleine de joie, pleine de santé.
Pleine de printemps, pleine d’été, pleine d’automne.
Pleine d’hivers aussi, au pied de la croix de l’agonie.
Marie qui rit à Cana, Marie de la fête.
Marie effondrée au Golgotha,
Marie à la douleur immense.
Je te salue, Marie, pleine d’amour.
Marie des simples et des petits
Et Marie priant avec les apôtres.
Je te salue, Marie, pleine de Dieu.
Le Seigneur est avec toi.
Elle est choisie par Dieu,
Elle est l’élue de Dieu, l’Ève parfaite.
Mais croyez-vous que c’était facile de porter l’enfant-Dieu
Quand les portes étaient closes
Et qu’il fallait se contenter d’une mangeoire d’animaux ?
Puis partir avec le nouveau-né, à la hâte, en Égypte ?
Marie inquiète devant son enfant
Qui ne rentre pas du pèlerinage.
Avec toi, Marie, le Seigneur nourrit la foi de son peuple.
Tu es bénie entre toutes les femmes.
Oui, bénie entre les femmes des villes et des campagnes,
Entre toutes les femmes au puits éloigné,
Au four qui ne sera pas chaud,
À la pâte qui ne veut pas monter.
Entre les femmes qui dansent,
Qui chantent, sages ou folles.
Marie, tu es bénie entre les jeunes filles,
Les mamans, les dames ridées mais ouvertes
À la confiance et à l’espérance.
Simplement entre toutes les femmes.
Une parmi les autres, perdue dans la foule,
Tellement unique, tellement à sa place.
Et Jésus, le fruit de ton sein est béni.
Marie tendresse pour le Fils de Dieu
Les mains qui ont porté le Prince de la Paix sont bénies,
Les mains usées par les corvées, le ménage, la lessive.
Les mains jointes par la prière :
« Mon cœur chante la grandeur du Seigneur.
Dieu est mon Sauveur !
Oui, il a levé les yeux vers sa petite servante.
Il a fait pour moi des choses étonnantes.
Il ne reprend pas sa tendresse,
Il a pitié de l’homme pécheur.
Les petites gens, les simples d’esprit et de cœur
Sont ses préférés. »
Cette prière n’a pu jaillir que du profond du cœur de Marie.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Prie pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Ton cœur, Marie, est plein de pitié.
Tu es préoccupée avec ceux qui ont des soucis,
Heureuse avec ceux qui sont dans la joie.
Tu es toujours là pour intervenir auprès de ton Fils
Quand les hommes en ont besoin.
Bénie sois-tu, Marie, pour tes « oui » sans frontières
Qui montrent les chemins de l’amour,
De la joie, de la liberté.
Apprends-nous à redire ton « oui » dans nos cœurs.
Hubert Spitz